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Traiter du texte

Le traitement de texte est certainement une des applications les plus courantes de l’informatique personnelle. Les logiciels les plus habituels en la matière rassemblent en réalité des fonctions qui sont longtemps restées séparées : éditer du texte, le corriger, le mettre en forme et, enfin, l’imprimer. En utilisant un traitement de texte, chacune et chacun de nous se fait auteur, éditeur, maquettiste, correcteur, typographe et, enfin, imprimeur.

Pour mettre un texte en page, on se contente bien souvent de tâtonner au petit bonheur la chance jusqu’à trouver un résultat satisfaisant. Pourtant, l’art de la mise en page est un domaine qui obéit à des règles bien précises, qui ont été fixées au fil du temps et qui sont censées produire de beaux documents, afin qu’une belle forme permette de mettre en valeur un bon fond. Mettre en page un document, c’est se lancer dans un travail minutieux. Un travail qui combine sensibilité artistique et précision technique.

Une émission de la série C’est pas sorcier a été consacrée à l’imprimerie

Il est assez courant de trouver des formations de calligraphie ou de reliure mais il est assez rare de trouver quoi que ce soit pour apprendre la typographie, qui est un domaine passionnant, qu’il est finalement assez simple d’aborder par soi-même.

Avant de chercher à se lancer dans des choses compliquées, il est tout à fait possible de commencer par lire — et par appliquer — les Petites leçons de typographie de Jacques André. C’est très clair, très pédagogique et très facile à mettre en œuvre.

Si le domaine vous intéresse, il sera toujours temps de passer à LaTeX, un traitement de textes très particulier et, reconnaissons-le, assez difficile d’accès. Mais apprendre LaTeX c’est faire un véritable pas de côté. Cela permet de voir le traitement de texte autrement.

Il faut remettre en cause ses certitudes et il faut prendre son temps. Se mettre à LaTeX est une activité idéale pendant le couvre feu.

À demain, 21 heures.

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Culture

(re)Lire les Découvreurs

Les Découvreurs de Daniel Boorstin est un livre à la fois totalement passionnant et totalement inutile. Passionnant car il permet de parcourir les grandes découvertes de l’humanité en prenant beaucoup de hauteur et en portant sur notre histoire des regards transversaux. Totalement inutile car, à première vue, il n’y a rien qu’on puisse tirer de ce livre, rien d’utile à court terme, en tous cas.

Les Découvreurs

Et pourtant, en parcourant le temps, la terre et les mers, la nature et la société, les Découvreurs permet d’acquérir cette fameuse culture générale qui fait tellement polémique qu’on finit souvent par la retirer des formations universitaires au motif qu’il faut coller aux besoins du monde du travail.

Le paradoxe de cette approche est que de plus en plus les entreprises cherchent à innover… or pour innover il faut aussi (mais pas seulement), rêver et imaginer. Et bien cette culture générale est, justement, ce qui permet de nourrir l’imagination et donc, dans une certaine mesure, l’innovation. La culture générale est le carburant de l’imagination. Très bien écrit et très bien traduit, les Découvreurs donne l’impression de lire un roman de Jules Verne, mais dans la vraie vie. On prend de la hauteur, on imagine, on rêve… et, très souvent, on comprend pourquoi les choses d’aujourd’hui nous viennent du passé et tendent aussi vers l’avenir. Les Découvreurs permet de mettre en perspective le passé, le présent et l’avenir.

Les Découvreurs est un livre poétique et inspirant, un livre idéal pour occuper le couvre feu.

À demain, 21 heures

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Culture

(ré) Écouter Jean-Michel Jarre

Tout a été dit (ou presque) sur Jean-Michel Jarre, sa personnalité extravagante et sa musique hors du commun. Alors que la fin des années 1970 voyait l’apogée du disco dans une ambiance de strass et de paillettes, Jean-Michel Jarre, lui, faisait sortir de leur laboratoire les incroyables expérimentations musicales de Pierre Schaeffer et Pierre Henry pour leur permettre d’être diffusées sur les ondes des grandes radios périphériques d’alors. En trouvant un style qui n’appartient qu’à lui, Jean-Michel Jarre a su rendre mélodiques des sonorités qui jusque là heurtaient l’oreille.

Jean-Michel Jarre en 2016 à Berlin (© A.Savin, WikiCommons)

Je passe sur les réactions que cette musique alors nouvelle a suscitées. Il s’agissait, une fois encore, d’un conflit de générations opposant, comme toujours, les anciens et les modernes. Et dans ce type de conflit, à long terme les modernes finissent toujours par gagner. Non parce qu’ils sont les plus forts mais faute de combattants, en quelque sorte, les anciens finissant par mourir, tout bêtement. De plus, pour les gens de ma génération, la musique de Jean-Michel Jarre a le goût de l’enfance. Dans les années 1980, Jean-Michel Jarre c’était moderne, jeune, rafraichissant, planant… et surtout, il y a dans la musique de Jean-Michel Jarre un indéniable côté abstrait qui la rend unique.

Piet Mondrian Composition en rouge, jaune, bleu et noir (1921)

Écouter la musique de Jean-Michel Jarre c’est aussi, en quelque sorte, s’ouvrir à l’art conceptuel, au cubisme, à Jackson Pollock et à Piet Mondrian. La musique de Jean-Michel Jarre ouvre l’esprit.

La musique de Jean-Michel Jarre, c’est plus que de la musique. Aujourd’hui patinée par le temps, elle n’est plus à la mode. Elle offre ce petit côté désuet qui permet de l’écouter avec le recul qui permet de prendre sa vraie dimension culturelle.

À demain, 21heures.

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Chouette, il est 21 heures… la vraie vie commence

Face au couvre feu qui est actuellement imposé par les autorités pour des raisons sanitaires, deux attitudes sont possibles : se résigner et se lamenter sur l’absurdité du monde et de non sens de la vie. Se placer dans cette posture est possible et d’ailleurs c’est ce qui s’est déjà produit durant la période de confinement.

Heureusement, chat échaudé craint l’eau froide et au moment d’attaquer cette nouvelle période particulière, il faut prendre la balle au bond. Sur ce site, nous allons voir le bon côté des choses pour nous créer des opportunités.

Pour moi la vie va commencer

Johnny Halliday

Oui, à 21h00 pour nous la vie va commencer. Chaque jour à 21h00 nous publierons un billet de blog, par plaisir, par envie et parce que la fatalité n’existe pas.

Bienvenue sur 21h00.com