Dans le monde du numérique, Linux a une place à part. Bien que rarement directement visible, ce système d’exploitation est partout mais assez rarement dans les ordinateurs qu’on utilise au quotidien. Linux est dans les téléphones et les box internet, dans les voitures, dans les téléviseurs, dans les consoles de jeu et les avions…
Si on veut y consacrer un peu de temps, Linux permet de découvrir une autre facette du numérique, plus technique dans son abord et qui propose des outils pratiques au quotidien. Avec un Raspberry Pi, on pourra se mettre à Linux comme un hobby et se lancer dans des expérimentations de toutes sortes. Mais surtout, se mettre à Linux permet de comprendre les logiques sous-jacentes qu’on retrouve dans les outils informatiques qu’on utilise au quotidien au bureau ou à la maison.
Quand on se met à Linux, l’enjeu n’est pas tellement de maitriser toutes les arcanes du système (la route est longue et semée d’embûches) ; l’enjeu est d’apprendre par le geste pour se laisser guider par sa curiosité. Se mettre à Linux est une école de patience et de minutie. C’est aussi partir à a découverte d’un monde fascinant de puissance. Apprendre par le geste n’est pas nouveau. Cela constituait déjà le fondement de la pédagogie Freinet, faite de liberté et d’autonomie. Une démarche formalisée par Seymour Papert, dans un ouvrage qui a fait référence : Jaillissement de l’esprit. Bref, se mettre à Linux c’est démontrer que la curiosité est une belle qualité.
Mais se mettre à Linux c’est surtout constater qu’il existe de nombreuses alternatives à des outils qu’on pensait uniques. En cela, apprendre Linux c’est apprendre à choisir. Et ça tombe bien, le couvre feu met à notre disposition tout le temps que cela nécessite.
À demain, 21 heures.