Depuis la nuit des temps, le papier accompagne l’activité humaine. Bien entendu, sous sa forme actuelle, le papier est une création somme toute récente mais, même produit à partir de papyrus ou de peau, le papier permettait déjà des usages proches de ceux qui sont encore en cours aujourd’hui.
La versatilité n’est pas la moindre des qualités du papier qui permet, naturellement, d’écrire du texte mais aussi de la musique, du dessin, du calcul… versatilité qui, d’ailleurs, se retrouve dans des usages qui vont de l’art pictural à l’emballage du poisson, en passant par les livres, les journaux ou les affiches !
D’une certaine manière, le papier a également structuré la vie des affaires. Que seraient les ventes immobilières sans les titres de propriété paraphés, signés et tamponnés ? Que serait le commerce sans les contrats qu’il faut signer ? Des métiers du papier, le documentaliste n’est pas le moins important, et même peut-être le plus drôle, quand on sait que c’est celui de Gaston Lagaffe qui passe sa vie à tenter de ranger les bureaux de la société qui l’emploie (à rien faire, comme chacun sait).
Le papier était tellement présent dans les entreprises que dès le milieu des années 1990, c’est en s’attaquant au papier que les ordinateurs personnels ont envahit les bureaux. Le concept (et mythe éternel !) de bureau sans papier a donné naissance à la bureautique, terme désormais tombé en désuétude tellement les outils numériques se sont imposés comme des évidences.
Mais surtout, parce qu’il nous incite à la créativité, le papier a encore de beaux jours devant lui ! Armé d’un stylo ou d’un crayon, il est possible de passer du texte au croquis et même au dessin. Le papier permet de projeter sa pensée et permet de lui donner une forme assez libre. De plus, s’exprimer sur du papier ne demande pas nécessairement une grande maitrise technique.
Et il est même possible de fabriquer ses propres carnets, ce qui permet de faire du support un moyen d’expression en soi. C’est ce que fait Ninon dans cette vidéo. Voilà une idée d’activité pendant le confinement…
À demain, 21 heures
PS : cette chronique est la cinquantième de ce blog… à cette occasion, je prépare une petite évolution… affaire à suivre 😉