Depuis son invention par les frères Lumière, le cinéma fascine. Partout sur la planète, il fascine les créateurs et les industriels, ce qui a permis le développement d’un écosystème. Mais le cinéma fascine également le pouvoir et, naturellement, le cinéma fascine les spectateurs. Aller au cinéma est un loisir à la portée de chacune et chacun d’entre nous.
Le cinéma, comme le sport, est une passion populaire qui va au delà des différences de la société et qui rassemble des amatrices et des amateurs de tous les horizons : jeunes et vieux, urbains et ruraux, hommes et femmes, ouvrier et patrons… quand on est passionné (ou simplement intéressé) par le cinéma , on peut y trouver un plaisir partagé car le cinéma n’est pas seulement ouvert à toutes et à tous, c’est surtout un loisir collectif. Et, comme le dit Michel Berger, y’a pas de honte à aller au cinéma pas pour le film mais pour ce qu’on y fera. Et tout est là : avant tout, aller au cinéma se vit.
Mais surtout, le cinéma est un miroir grossissant de la société. Il va de la caricature (comme par exemple dans Les Bronzés) à la préfiguration (comme dans Le Huitième jour, notamment) et la palette les large, du rêve au cauchemar.
Bien entendu, les plateformes de diffusion de contenus procèdent du même esprit et propagent elles aussi une culture collective qui offre à la génération qui la découvre son expérience propre. Les jeunes d’aujourd’hui étant inexorablement les vieux de demain, il ne manqueront pas dans quelques décennies de regretter le temps où ils vivaient une expérience fantastique devant telle ou telle série… tout comme leurs grands parents regrettent les salles obscures, leurs films et leurs glaces Miko (en vente dans cette salle !)
Depuis son invention, le cinéma façonne chaque génération, l’une après l’autre. Êtes-vous de la génération Trilogie du dollar ou bien Star Wars ? Êtes vous plutôt Jean Gabin ou Marion Cotillard ?
Le cinéma nous manque parce que c’est un expérience collective
À demain, 21 heures